Comprendre et transformer les blessures anciennes, pour retrouver lien, sécurité et mouvement
1. Qu’est-ce que l’Intelligence Relationnelle ® ?
L’Intelligence Relationnelle® (thérapie IR) est un modèle de thérapie neurobiologique associative, fondé par François Le Doze, médecin neurologue.
Son intention : “Se libérer du passé pour vivre le présent.”
Elle permet d’accompagner les personnes souffrant de blessures profondes — souvent inconscientes ou très anciennes — qui continuent à impacter leur quotidien sous forme de blocages, de douleurs physiques, de schémas répétitifs, ou encore d’hyper-réactions émotionnelles.
Ce modèle est à la fois profond (par son action sur le système nerveux) et doux (par la sécurité qu’il instaure dans la relation thérapeutique).
Il s’inscrit dans le champ des approches dites “intégratives” et se distingue par sa capacité à traiter les traumas relationnels et les dérégulations du système nerveux autonome (SNA).
2. D’où vient cette approche ? Sur quoi s’appuie-t-elle ?
L’Intelligence Relationnelle ® repose sur trois grands fondements théoriques complémentaires :
La Théorie Polyvagale, élaborée par Stephen Porges et développée par Deb Dana, qui décrit le fonctionnement de notre système nerveux autonome (SNA).
Elle identifie 3 états principaux :
- état vagal ventral, associé à la sécurité, à la connexion sociale et à la régulation
- état sympathique, mobilisé en cas de danger, vers la fuite ou l’attaque
- état vagal dorsal, activé face à un danger de mort, menant au figement ou la coupure.
Cette lecture montre comment nos réactions émotionnelles et comportementales automatiques sont le reflet de ce que notre SNA perçoit comme un environnement secure … ou menaçant.
Le modèle Internal Family System (IFS), développé par Richard Schwartz, qui propose une lecture en « parts » de notre psychisme.
Certaines sont blessées / exilées, d’autres sont des protectrices — qu’il est possible d’écouter, de rassurer, et de réintégrer sous l’égide d’un espace intérieur calme et bienveillant : le Self.
La théorie de l’attachement, introduite par John Bowlby, qui explique que la capacité à se sentir en sécurité dans nos relations dépend de l’expérience de sécurité vécue dans l’enfance.
Elle éclaire nos schémas relationnels, notre rapport à l’aide, à la confiance et à la résilience.
La thérapie IR ® articule ces approches pour permettre une transformation en profondeur. Elle vise à réintégrer les parts dissociées de notre psychisme, en mobilisant à la fois le lien relationnel, le corps, et le langage, dans un cadre sécurisant.
3. Comment ça fonctionne ? Cerveaux, trauma et régulation
Pour simplifier la complexité du fonctionnement humain, on parle souvent en thérapie IR ® de deux “cerveaux” symboliques :
- le cerveau du bas (SNA, mémoire implicite, somatique, émotionnelle), qui réagit automatiquement à l’environnement ;
- le cerveau du haut (néocortex, mémoire explicite, capacité de réflexion), qui comprend, choisit, régule…
En cas de vécu traumatique, ces deux “cerveaux” se désynchronisent : l’émotion reste figée dans le corps, sans possibilité d’élaboration. C’est ce qu’on appelle une dissociation traumatique.
Cette dissociation est une stratégie de survie, qui se manifeste ensuite par des symptômes persistants :
- comportements d’évitement ou de sur-adaptation,
- compulsions, dépendances, troubles alimentaires,
- douleurs chroniques, troubles somatiques,
- hypersensibilités (au bruit, à la lumière, au contact),
- schémas relationnels répétitifs, irritabilité ou effondrement,
- sensation d’être “hors de soi”, déconnecté, vide.
Pour restaurer l’unité intérieure et sortir de ces automatismes, la thérapie IR ® mobilise deux processus thérapeutiques principaux :
- la co-régulation, qui s’appuie sur la qualité de présence du thérapeute, son engagement, sa propre régulation, et sécurité relationnelle qui s’installe avec le client ;
- l’auto-régulation [du client], que l’on soutient par la conscience corporelle, l’exploration des parts, et des outils psycho-pédagogiques pour comprendre ce qui se passe dans le système du client.
Le travail peut alors s’orienter, selon ce qui est accessible pour la personne, vers un travail sur … :
- … le SNA (à travers les sensations corporelles, la respiration, la lenteur, l’ancrage, la régulation somatique)
- … et/ou sur les parts de soi (via les voix et expériences spatio-temporelles internes, éventuellement en conflit et /ou bloquées dans des stratégies non satisfaisantes dans le présent).
Ce processus est fin, ajusté, respectueux du rythme de chacun.
Le travail ne se fait jamais en force : on avance par petits pas, en sécurité, à l’intérieur d’un cadre thérapeutique contenant, où le thérapeute veille à “granulariser” chaque étape.
4. Comment je l’utilise dans mes accompagnements ?
En thérapie :
L’Intelligence Relationnelle® est le cadre de référence exclusif de mes séances.
J’y propose un accompagnement qui repose sur la relation, la lenteur, la profondeur, en m’appuyant sur ce que dit le corps, les ressentis, les tensions, les images, les souvenirs qui remontent.
On n’essaie pas que de comprendre avec la tête, mais d’écouter avec tout le corps qui n’oublie rien, et qui cherche à être entendu depuis longtemps.
Cela permet de réassocier progressivement le cerveau du bas et le cerveau du haut, en s’appuyant sur la qualité du lien, la compréhension des états du SNA, et l’accueil des différentes parts protectrices ou blessées.
En coaching :
Mais l’IR® m’inspire également dans mes accompagnements de coaching.
Sans faire de thérapie, elle renforce mon propre ancrage, ma capacité de régulation, et donc ma disponibilité à accueillir les vécus émotionnels parfois intenses ou inconfortables de mes clients.
J’intègre également une psychopédagogie relationnelle, fondée sur la Théorie Polyvagale, l’IFS et les principes de mémoire implicite, pour aider mes clients à mieux comprendre leur fonctionnement et avancer concrètement vers leurs objectifs — sans nécessairement aller revisiter les blessures du passé.
Enfin, je fais preuve d’une grande clarté sur les frontières entre thérapie et coaching, pour proposer un cadre d’intervention rigoureux, éthique et respectueux de chacun.
Bientôt, une offre hybride entre coaching et thérapie viendra enrichir cette manière de travailler sur plusieurs plans : régulation, clarification, transformation.
5. Ce que ça a changé pour moi
J’ai rencontré l’Intelligence Relationnelle® à un moment de ma vie où je croyais que certains aspects de moi étaient figés à jamais.
Je vivais avec des compulsions (alimentaires, notamment), une peur profonde du manque (d’argent, d’activité, de reconnaissance), et des réactions relationnelles que je ne savais plus maîtriser (excès de colère, retrait, rigidité…).
Avec l’IR®, j’ai commencé à rencontrer ces parts avec douceur. J’ai pu comprendre qu’elles cherchaient à me protéger, qu’elles portaient des mémoires anciennes. J’ai pu les rassurer, les décharger, les remettre en lien avec le reste de moi.
Ce cadre m’a permis une guérison en profondeur. Et aujourd’hui, c’est avec gratitude et engagement que je le transmets à mon tour.
6. Pour aller plus loin sur l’Intelligence Relationnelle ®
Si tu veux approfondir, tu trouveras quelques ressources sur ma page « Inspirations » qui contient des recommandations de lectures, vidéos, etc. dont des ressources sur l’Intelligence Relationnelle ®.
Par exemple :
- 🎥 Vidéo – Traumatismes et système nerveux : comment se libérer du mode survie ? (Quantum Way)
- 📗 Livre : Le corps n’oublie rien, Bassel Van der Kolk
- 📗 Livre : Ancré, Deb Dana
- 🔗 Mon article sur la NonViolence
- 🔗 Mon article sur la Communication NonViolente®
Et si tu veux savoir si cette approche est faite pour toi :
👉 Prends un rendez-vous découverte gratuit
Je me ferai une joie d’échanger avec toi.
✍️ Naïs DI TOMMASO YEKPE
Coach professionnelle 🌟 | Thérapeute IR® 🌀 | Formatrice 🎓
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